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Petite maison en bois habitable

Pour notre petite maison en bois habitable, nous avions choisi de faire poser la terrasse à l’ouest afin de profiter des couchers flamboyants du soleil


Petit maison en bois habitable


La rupture est consommée. Voilà une page de ma vie qui se tourne. Rageusement, je jette quelques vêtements dans mon sac à dos. Il ne m’y prendra plus, avec ses belles promesses ! Je vais lui faire écouter en boucle une chanson au message très clair. « Google, joue « Je suis sous » de Nougaro ». Et la petite boîte ronde et grise de répondre à mon exigence. Ah, juste avant de claquer la porte, un dernier mot, laissé sur la table: « Louis, inutile de m’appeler ». Sur la route, j’essaie de ne pas trop réfléchir à cette triste fin. Je me focalise sur l’abri douillet qui m’attend.

J’entends encore la voix d’amis nous dire, « vous avez eu une riche idée de choisir cette petite maison en bois habitable »

Une petite maison en bois habitable, fruit d’un projet commun. C’était le temps du bonheur, du partage, de l’écoute. Chacun mettait de l’eau dans son vin et ce petit bijou, en ossature d’épicéa, avait pu être installé sur un terrain acheté quelques années plus tôt, au pied de la montagne. Nous avions choisi de faire poser la terrasse à l’ouest afin de profiter des couchers flamboyants du soleil. Pour rien au monde nous n’aurions manqué un week-end là-bas. Le modèle de petit chalet en bois, proposé par l’entreprise Hédonia située en Alsace, comportait, en plus de deux chambres, une mezzanine. J’en avais fait mon bureau où, pendant que Louis randonnait, je noircissais lyriquement des pages en hommage à la nature. M’y revoici, mais seule. La nuit va être difficile. Indifférent à ma peine, le soleil a entrepris sa descente. J’entends encore la voix d’amis nous dire, « vous avez eu une riche idée de choisir cette petite maison en bois habitable« . Pelotonnée sur le canapé, je pique du nez. Une portière claque. Des pas dans l’escalier. Je sursaute. « C’est moi, ma chérie… » Louis est là, penaud, devant moi. Il est venu… Comment ne pas pardonner ?

« Je vois très bien, avait répondu Marion, je passe souvent devant et j’admire cette charmante construction. Elle est bien intégrée à son environnement ! »

Je suis tellement soulagée que tu sois revenu ! » J’ai les larmes au bord des yeux. Il me caresse les cheveux. « Tu ne crois tout de même pas que je t’aurais laissée seule dans notre si beau chalet ! Non mais ! » D’un geste large, Louis balaie l’air autour de nous. « Nous y avons mis tant de nous-mêmes », rappelle-t-il avec un ton d’une extrême tendresse. Il se débarrasse de son anorak et délasse ses grosses chaussures de marche. Apparaissent les chaussettes amoureusement tricotées par mes soins, l’hiver dernier, dans cette pièce là, où nous sommes aujourd’hui. Je souris rien que de penser à ces moments consacrés à mon nouveau hobby, le tricot. Car si notre petite maison en bois habitable m’inspire pour écrire de fabuleux contes pour enfants, elle a été également le déclic pour que je me penche sur une activité que pratiquait volontiers ma mère.


Cela avait d’ailleurs permis de renouer le dialogue avec elle. C’est Louis qui me l’avait suggéré. Nous venions de finir l’aménagement intérieur de notre maisonnette de loisirs, quand, au hasard d’une promenade dans le village voisin, un panneau suspendu à la porte du café, avait attiré son attention. « Oh, regarde, c’est amusant », s’était-il exclamé, « ils ont un club tricot. Ils l’ont appelé le « tricothé ». Et ils ont de l’humour en plus ! » Nous avions poussé la porte, curieux de voir ce qui nous attendait. Nous n’avions pas été déçus. La tenancière, Marion, s’était avérée charmante et très heureuse de nous renseigner sur son « tricothé » : « J’ai repris ce café, qui fait aussi épicerie et quelques services postaux, il y a un an. La clientèle est adorable et j’ai vu combien les gens aimaient se retrouver pour discuter. La solitude est difficile à supporter et il n’y a pas beaucoup d’activités par ici.


Comme il y a pas mal de femmes seules, je me suis dit que le tricot pouvait être un prétexte à passer un bon moment ensemble. Vous êtes intéressés ? Les hommes aussi sont les bienvenus ! », avait-elle lancé à Louis. Je l’avais vu rougir, mon grand gaillard. « Je ne sais pas pour lui, mais moi ça me plaît! », avais-je répondu. Nous lui avions expliqué que nous nous venions souvent nous mettre au vert dans notre petite maison en bois habitable, située à trois kilomètres de là. « Je vois très bien, avait répondu Marion, je passe souvent devant et j’admire cette charmante construction. Elle est bien intégrée à son environnement! » En quittant le café, j’avais juré à Louis que mon premier tricot serait une paire de chaussettes pour lui. « Tu ne crois pas que pour débuter, une simple écharpe bicolore serait amplement suffisant ? » J’avais ri aux éclats et rétorqué que j’aimais les défis. Ce serait des chaussettes ou un pull en mailles torsadées. Nous étions rentrés, mains dans la main, discutant joyeusement de tricotage. Nous avions retrouvé avec délice la pièce à vivre de notre petite maison en bois habitable, véritable havre de paix.



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